• Bruit anormal
Les roulements en bon état de fonctionnement émettent un léger ronronnement, doux et régulier. Un bruit fort irrégulier, avec des craquements, témoigne de roulements en mauvais état.
Un crissement peut être produit par une mauvaise lubrification. Un jeu insuffisant peut produire un son métallique, voire un sifflement. Des empreintes sur la piste de la bague extérieure peuvent engendrer des vibrations avec un son clair et uni. Une bague endommagée par des coups de montage ou par un écaillage conduit à des sons modulés en fonction de la vitesse de rotation du roulement. Des bruits intermittents indiquent une détérioration d’un élément roulant. Les poussières entraînent souvent des craquements.
Les bruits produits par des roulements en dysfonctionnement peuvent être détectés par un technicien expérimenté. Un stéthoscope électronique est un outil d’aide à l’écoute de ces bruits.
• Échauffement
Les causes d’une élévation anormale de température peuvent être une lubrification insuffisante ou excessive, des impuretés dans le lubrifiant, une surcharge, une détérioration du roulement, un jeu insuffisant, un pincement du roulement ou un frottement élevé des joints d’étanchéité.
Un roulement ne doit pas fonctionner avec une température dc plus dc 125 °C. Une augmentation naturelle de température peut se produire immédiatement après l’ajout initial ou périodique de lubrifiant, pendant une journée ou deux.
La température du roulement peut être contrôlée de façon précise à l’aide d’un thermomètre de surface digital. Les roulements montés à des emplacements critiques, sur des équipements vitaux, devraient être équipés de sondes thermiques. Le contrôle de température est intégré dans le processus de surveillance en continu de l’installation.
• Vérification de l’absence de fuite
Des fuites de lubrifiant à l’emplacement des joints doivent faire l’objet d’une vérification immédiate afin de savoir s’il s’agit éventuellement de joints défectueux ou de bouchons ou de vis de fermeture insuffisamment serrés. Les fuites peuvent aussi résulter d’un contact défectueux au niveau du plan joint du palier ou d’une résistance mécanique de la graisse qui, du fait du malaxage, libère l’huile avec comme conséquence une surlubrification.
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